Cendrillon et la pantoufle velue

Le célèbre conte revisité avec beaucoup d’humour pour rappeler l’importance de l’égalité entre filles et garçons !

Après s’être attaqué avec brio à l’histoire de Blanche-Neige, Davide Cali et Raphaëlle Barbanègre revisitent le conte de Cendrillon, d’une manière très drôle et contemporaine, toujours publiés chez Talents Hauts. Soutenu par Amnesty international, cet album est à mettre dans toutes les petites mains en âge de comprendre qu’une fille n’a pas besoin d’un garçon pour s’en sortir dans la vie !

Cendrillon en a marre d’être la servante de son horrible belle-mère et de ses effroyables belles-sœurs qui ne font rien de leurs journées. Elle rêve de celui qui pourrait la sortir de cette situation : le fameux prince charmant ! Mais, comme il tarde à arriver, elle prend son destin en main et décide d’aller au bal le chercher.

Pour être à son avantage, Cendrillon téléphone à une fée-marraine dont elle a trouvé le numéro dans un magazine. Un drôle de "fée professionnelle" (de l’arnaque^^) arrive donc et la pare d’une robe ridicule, de chaussures velues et d’un carrosse en forme de navet tiré par des chevaux qui n’en sont pas... La voilà bien !

Qu’à cela ne tienne, Cendrillon ne se démonte pas et arrive dans un château riquiqui où elle se voit obligée de participer à un concours de danse pour tenter de séduire le prince... qui dort royalement vautré sur son trône. Tout ça pour ça !

Je ne vous raconterai pas la fin en détail mais Cendrillon va s’en sortir et certainement pas grâce au prince (qui n’a rien de charmant d’ailleurs ;-)) ! Davide Cali fait un pied de nez astucieux au conte traditionnel. C’est un humour que j’aime beaucoup et que ma fille comprend parfaitement. Tout comme pour Blanche-Neige et les 77 nains, nous avons adoré cette lecture et avons ri en observant les illustrations avec attention.

Le style de Raphaëlle Barbanègre est très coloré. Les traits des personnages sont forcés, ce qui accentue le côté burlesque de la fable, et de nombreux petits détails sont à regarder. C’est un album que je vous conseille vivement !

C'était ma participation n°114 au rendez-vous du mercredi "Chut les enfants lisent" organisé par Yolina sur son blog : Devine qui vient bloguer.

Cendrillon et la pantoufle velue
Texte de Davide Cali
Illustrations de Raphaëlle Barbanègre
Publié en 2017 par les éditions Talents Hauts
Âge : dès 4/5 ans
Prix : 15 €

Merci aux éditions

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J’aime PAS être grand

"Ni grand dans ma tête, ni en centimètres."

Voilà un album qui me parle beaucoup. A ma fille, un peu moins... Force est de constater que nous sommes bien différentes. C’est donc moi, la maman, qui n’aime pas être grande, qui n’ai d’ailleurs jamais voulu grandir, et elle, la petite de 7 ans, qui voudrait grandir encore et plus vite...  Pourtant, elle a quand même quelques points communs avec Nolan, le héros de cette histoire pleine de tendresse.

Nolan est un "grand" garçon de 7 ans. En taille, il dépasse ses camarades et il n’aime pas ça du tout. D’une part, il se sent encore très petit. D’autre part, les gens pensent qu’il est plus "vieux", "vieux comme un dix ans" par exemple, et par conséquent qu’il ne doit pas pleurer quand il tombe, ou qu’il peut attraper les livres tout en haut de l’étagère...  

Le jour où Maîtresse annonce que les enfants vont partir en classe verte sans les parents, il se sent encore plus petit. Et quand papa décide que le doudou de Nolan ne sera pas du voyage, c’en est trop ! En douce, le petit garçon cache sa peluche dans un slip et zou, direction Gargouillette-les-Oies avec les copains.

Quel plaisir de retrouver le duo Stéphanie Richard/Gwenaëlle Doumont que nous avions découvert dans J’aime PAS la danse (Entre temps, il y a eu J’aime PAS le foot et J’aime PAS être belle). Leur humour commun est toujours bien présent même si cet album est plus nostalgique.

L’auteure évoque le fait d’être grand en taille mais aussi de devenir plus mature. La différence de taille ne change rien au fait qu’on soit prêt ou non à laisser un peu de son enfance derrière soi.

Le texte, fait de nombreuses rimes, est très agréable à lire. Les illustrations de Gwenaëlle Doumont sont toujours aussi vives et à propos. C’est très plaisant.

Au final, qu’ils soient grands ou pas, les enfants se retrouveront dans cet album plein de charme.

C'était ma participation n°94 au rendez-vous du mercredi "Chut les enfants lisent" organisé par Yolina sur son blog : Devine qui vient bloguer.

J’aime PAS être grand
Texte de Stéphanie Richard
Illustrations de Gwenaëlle Doumont
Publié en 2017 par les éditions Talents Hauts
Âge : à partir de 5 ans
Prix : 11,50 €

Merci aux éditions

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Blanche-Neige et les 77 nains

Le célèbre conte revisité avec beaucoup d’humour pour dénoncer le cliché des tâches ménagères dévolues aux femmes

Encore un énorme coup de cœur aujourd’hui sur le blog avec ce magnifique album de Davide Cali, illustré par Raphaëlle Barbanègre et publié par les éditions talents Hauts. Tout m’a fait craquer : le titre, l’histoire et son message délivré avec énormément d’humour, les illustrations très modernes et ultra colorées. Ma fille l’a beaucoup aimé également. Voilà donc une merveille qui restera longtemps dans sa (ou ma, à voir^^) bibliothèque !

Inutile de vous raconter l’histoire de Blanche-Neige. Pourtant, imaginez qu’en fuyant l’horrible sorcière, elle trouve refuge non pas chez les 7 nains mais chez les 77 nains ! Vous conviendrez bien que la donne est totalement différente et que s’occuper de 77 nains, avec chacun son caractère et ses petites manies, relève de l’impossible.

Elle va essayer pourtant, cette chère Blanche-Neige. Mais comment retenir leurs noms ? Faire autant de lessives ? Raconter une histoire différente à chacun le soir venu ? Préparer tous les repas ? Coiffer les barbes ? De page en page, la belle jeune femme se décompose et les cernes lui servent de maquillage. Et lorsqu'elle demande un peu d’aide, les gentils nains se carapatent sans demander leur reste. Charmant ! (Et en parlant de "charmant", que fait-il donc celui-là ?).

Au bout du compte, après avoir claqué la porte, ce n’est pas une mais deux pommes qu’elle prendra à la sorcière (on sait jamais si la première n’était pas assez empoisonnée^^). Quant-à la fin et le fameux baiser salvateur, je vous laisse deviner si Blanche-Neige a réellement envie d’être réveillée.

Du bonheur à l’état pur, surtout quand on est une femme et qu’on le lit à sa fille, en expliquant les choses. Attention, je dis ça parce que je n’ai qu’une fille mais il est évident qu’il faut le lire d’urgence aux petits gars !!!

Cette version du conte des frères Grimm est vraiment intelligente. D’une part, elle délivre un message clair sur ce que peut être la condition féminine et dénonce les stéréotypes qui voudraient que les femmes soient en charge des corvées ménagères. D’ailleurs, l’album est soutenu par Amnesty International. D’autre part, elle est particulièrement drôle et travaillée pour plaire aux enfants (détails à observer, noms rigolos, mimiques, couleurs arc-en-ciel).

Je tire mon chapeau à l’illustratrice Raphaëlle Barbanègre. L’album est superbe, vif, gai et résolument moderne. Chaque double-page est un régal pour les yeux et fourmille de détails. Mais ce qui nous a le plus bluffées, ma fille et moi, c’est le nombre de nains représentés.
Dès la seconde double-page, elle m’a demandé : "Tu crois qu’il y en a 77 ?", naïvement, j’ai répondu "Je ne pense pas, ça fait trop, l’illustratrice a dû en faire beaucoup pour créer un effet de masse mais pas autant...". Mais vous connaissez les enfants, ils veulent savoir. Alors, elle a compté, s’est embrouillée, et j’ai fini par l’aider. Et, oui, Raphaëlle Barbanègre, a bien réalisé 77 nains - voire 77 tasses (et bols, et coupes,...) pour le petit-déjeuner - sur plusieurs double-pages !!!

Et, ce n’est qu’en rédigeant ma chronique que j’ai lu sa dédicace à la fin de l’album : "A Clément, qui m’a soutenue psychologiquement pendant que je dessinais tous ces nains !". On peut comprendre ;-)

Un sans faute pour cet album qui saura séduire les enfants autant que les parents (enfin, je l'espère !).

C'était ma participation n°61 au rendez-vous du mercredi "Chut les enfants lisent" organisé par Yolina sur son blog : Devine qui vient bloguer.

Blanche-Neige et les 77 nains
Texte de Davide Cali
Illustrations de Raphaëlle Barbanègre
Publié en 2016 par les éditions Talents Hauts
Âge : dès 4/5 ans

Merci aux éditions

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La Cagoule

Un très joli album sur l’acceptation de soi à destination des petits

Il n’y a pas d’âge pour avoir des complexes ! Et, on sait bien que les enfants ne sont pas tendres entre eux quand il s’agit de railler les petits défauts physiques ou les différences de leurs camarades. Dans l’album "La cagoule" d’Anne-Caroline Pandolfo, publié par les éditions Talents Hauts, le thème est abordé avec beaucoup d’humour !

Lors d’une visite au zoo avec sa classe, Louis arrive affublé d’une étrange cagoule avec des oreilles de lapin. Ses camarades ne se privent pas de rigoler ! C’est en voyant un lion, qui lui ressemble étrangement, que le petit garçon décide de l'enlever et de dévoiler sa chevelure de feu. Très amusé, le lion essaie la cagoule et c’est au tour de Louis de rigoler. Petit à petit, tous les animaux vont porter cette fameuse cagoule et la bonne humeur va s’installer au zoo. Sacrée cagoule !

L’histoire est très mignonne. Elle est racontée par deux oiseaux observateurs. Le texte est assez minimaliste car les illustrations se suffisent à elles-même. Elles sont très expressives. Rien qu’avec les images, les enfants comprendront le message.

Les couleurs sont vives, les animaux et les enfants sont parfaitement réussis. Les émotions sont clairement retranscrites dans le dessin. Personnellement, j’aime beaucoup le style d’Anne-Caroline Pandolfo, que je découvre avec cet album.

Le côté ridicule de la cagoule est appuyé par tous les animaux qui l’essaient et qui ont des têtes à se tordre de rire ! Quant-au complexe de Louis, sa belle chevelure rousse, il disparaît très vite. Entre lapin ou lion, il a vite fait de choisir et il a bien raison ! Les enfants de sa classe également, car ils emmèneront le petit garçon dans leur farandole en faisant valser la cagoule bien haut. 

Mieux vaut se monter tel que l’on est plutôt que de se cacher derrière de ridicules (ou pas, d'ailleurs) accessoires ! En voilà un beau message à faire passer dès le plus jeunes âge. D’ailleurs, cet album a reçu le soutien D’Amnesty international.

C'était ma participation n°41 au rendez-vous du mercredi "Chut les enfants lisent" organisé par Yolina sur son blog : Devine qui vient bloguer.


La Cagoule
Texte et illustrations de Anne-Caroline Pandolfo
Publié en 2015 par les éditions Talents Hauts
Âge : dès 3 ans

Merci aux éditions

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Loin de Léo

Quand mon meilleur ami déménage !

Voilà une situation que redoutent tous les enfants : la séparation. Ce thème difficile, mais inévitable à aborder (et à vivre...), est parfaitement bien traité dans cet album qui a d’ailleurs reçu le soutien d’Amnesty International.

Emma et Léo sont les meilleurs amis du monde. Ils ne font rien l’un sans l’autre. Même quand ils sont chacun chez eux, c’est comme s’ils étaient ensemble, connectés. Jusqu’au jour où le papa de Léo est muté dans un pays lointain. La séparation est rude.

En partant, Léo offre à Emma un petit globe terrestre qui ne la quittera plus, de même que ce terrible vide qui vient de prendre la place de son ami. Certains moments sont plus difficiles que d’autres, comme le soir à l’heure du coucher ou quand elle va à l’école. Ce vide, si présent, empêche tous les autres enfants de s’approcher d’Emma.

Le temps passe et la petite fille commence à surmonter cette absence. Elle se fait des amis, se trouve de nouvelles activités. La vie reprend son cours. Quand le printemps arrive, Léo est de retour ! Emma s’inquiète. Y a-t-il encore une place dans son cœur pour lui qui était parti si loin ?

C’est donc au travers du regard de la petite fille qui reste que nous abordons le thème de la séparation. Les difficultés de Léo doivent être aussi importantes mais une nouvelle vie s’offre à lui. Tandis qu’Emma doit affronter un quotidien chamboulé par un énorme manque.

C’est un album émouvant, sur un thème qui l’est tout autant. Les phrases sont courtes, peu nombreuses, mais les images sont tellement parlantes que les deux se complètent à merveille. Le globe offert par Léo grossit de page en page, symbolisant le vide qui ronge Emma.

Puis arrive l’heure de passer à autre chose, sans forcément tourner la page, mais en faisant de la place aux autres. Le cœur est suffisamment grand pour accueillir les amis présents et passés.

Cet album est parfait pour expliquer en douceur aux enfants que, malgré la douleur inévitable, une séparation n’est pas une fin en soit. C’est un changement auquel il faut s’adapter, doucement, à son rythme, tout en allant de l’avant. Et puis, l’amitié, la vraie, résiste au temps et à l’éloignement !

Les illustrations sont belles et fortes. Elles sont claires quand les enfants sont réunis, plus sombres quand Emma est seule. C’est un album poétique, un peu triste, mais rassurant.

Avec ma fille, nous l’avons beaucoup aimé. Et même si jusqu’à présent, elle n’a pas eu à affronter cette situation, elle sait que son cœur a suffisamment de place pour tous les amis qui croiseront sa route.

C'était ma participation n°36 au rendez-vous du mercredi "Chut les enfants lisent" organisé par Yolina sur son blog : Devine qui vient bloguer.

Loin de Léo
Texte de Andrea Matrana
Illustrations de Francisco Javier Olea
Publié en 2015 par les éditions Talents Hauts
Âge : dès 5 ans

Merci aux éditions

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Philo mène la danse

Un très bon roman jeunesse sur l’acceptation et l’affirmation de soi !

Quand j’ai reçu le communiqué de presse de ce petit roman, j’ai été intriguée par la phrase "Un Billy Elliot à la francaise". Comme beaucoup de monde, j’ai énormément aimé ce film. Alors, forcément le thème me séduisait. Après avoir lu (et apprécié) le livre une première fois, j’ai décidé de le lire à ma fille chez qui certains clichés sexistes persistent malgré nos efforts...

Elle aime le rose, la danse, les princesses et tout ce qui brille... Je ne peux pas changer ses goûts, et d’ailleurs, je ne le veux pas. Mais, par contre, je souhaite lui faire comprendre qu’elle peut aimer le bleu, jouer au foot, lire des livres avec des dragons ou des dinosaures ; et surtout, qu’elle a la chance d’être dans un pays où elle a des droits et notamment celui d’exercer le métier qu’elle voudra !

"Philo mène la danse" est le premier roman de Séverine Vidal, publié en 2010. Il vient d’être réédité par la maison d’édition Talents Hauts dans leur nouvelle collection Maxilu, dédiée aux 6-8 ans. C’est un livre bien écrit, avec des pointes d’humour, dans un langage qui correspond aux jeunes. Si vous avez des enfants dans cette tranche d’âge, je vous le conseille vraiment !

Philippe, jeune garçon de neuf ans, déteste le foot. Pourtant, il fait partie de l’équipe des "Fous de foot" et participe aux rituels virils associés à cette discipline. C’est le seul moyen que Philo, surnommé ainsi pour son côté intello, ait trouvé pour s’intégrer dans sa classe et avoir des copains. Ne pas être lui-même, se forcer à jouer au foot, pour faire comme les autres...

Lorsqu’un jour de match, Philo rencontre Lorette en s’étalant de tout son long devant elle, il a le coup de foudre. L’amour va lui donner des ailes. Lorette fait de la danse, pas en tutu, non, elle fait du Modern Jazz et philo adore la regarder danser.
Pour la rentrée en CM1, Mademoiselle Zède, la nouvelle maîtresse, propose à la classe, comme projet pédagogique, de faire de la danse. Les moqueries fusent. Les garçons enchaînent les réflexions sexistes et Philo se sent obligé d’en faire également alors qu’il n’en pense pas un mot. Au fond de lui, il est même plutôt content ! Entre foot et danse, il va falloir que Philo impose ses choix à son entourage...

Encore une fois, la maison d’édition Talents hauts tord le cou aux clichés sexistes. Séverine Vidal envoie valser les idées préconçues et son propos est très juste. Beaucoup de jeunes se retrouveront dans ce garçon, un peu gringalet, pas à la mode, laissé de côté et qui, pour se faire apprécier, se sent obligé de rentrer dans le moule. Pas que les garçons d’ailleurs, les filles également !
Il lui faudra du courage et le soutien de Lorette et de Mademoiselle Zède, pour s'imposer petit à petit. C’est un encouragement pour tous ceux qui n'osent pas ou n’arrivent pas à sortir du chemin que leurs parents ou la société a tracé pour eux.

Les illustrations de Mayanna Itoïz suivent le texte et alternent entre réalisme et métaphore. Avec humour, elles viennent souligner les sentiments et les émotions des personnages.

Nous avons discuté avec ma fille, comme à la fin de chaque lecture. Ce livre est juste parfait pour aborder l’acceptation de soi, de ses goûts, de ses choix. Du haut de ses 5 ans et demi, elle a très bien compris le message véhiculé par ce roman. Nous avons évoqué, comme dans le livre, certains métiers inconsciemment (ou pas) dévolus aux hommes ou aux femmes (pompier, sage-femme, pilote...). C'était, comme souvent, un moment d'échange que j'apprécie particulièrement, surtout quand le thème est si important.

A noter que ce livre a reçu le prix "Lecture à deux voix" 2011 décerné par l'école des Grands Parents européens, a été sélectionné pour le Prix Coup de Pouce d'Eaubonne 2012 et a été lauréat du Festival de la Première œuvre de Littérature de Jeunesse de Bourg-en-Bresse 2012 ! Joli palmarès ;-)

Philo mène la danse
Texte de Séverine Vidal
Illustrations de Mayana Itoïz
Publié en 2015 par les éditions Talents Hauts
Âge : à partir de 6 ans

> Découvrez "J'ai mal aux maths", un autre titre de la collection Maxilu, joliment chroniqué par Madame.

Merci aux éditions

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