Un arc-en-ciel de couleurs dans les yeux de ma fille
La semaine dernière j'ai décidé de vous parler de mon coup de cœur, "La Fille du Calligraphe" de Cat Zaza. Je me dois donc de rétablir une certaine équité en évoquant, aujourd'hui, le coup de cœur de ma fille !
Depuis une semaine, le soir, nous sommes bloqués sur "Balthazar et les couleurs de la vie et des rêves aussi" de Marie-Hélène Place. Tel un disque rayé, les couleurs tournent en boucle. Remarquez, c'est bien de ma faute, puisque c'est moi qui lui ai offert... Deux raisons principales à cet achat : Après en avoir tant entendu parlé, j'étais curieuse de découvrir et de lui faire découvrir ce fameux Balthazar, inspiré de la non moins célèbre méthode d'apprentissage Montessori. De plus, avec un livre à rabats et à tirettes, je savais que j'allais lui faire plaisir. (J'ose l'avouer, certains livres achetés ou empruntés à la bibliothèque me font davantage plaisir qu'à elle... là ce n'est pas le cas.)
Nous nous retrouvons donc, avec son père, à devoir lire Balthazar tous les soirs. Je vais commencer par développer ce qui me gène un peu (son père a sensiblement la même opinion) pour ensuite détailler ce qui lui plaît (et à moi aussi, ce livre a bien des qualités quand-même...).
"Balthazar et les couleurs de la vie et des rêves aussi" est un ouvrage d'apprentissage sur les couleurs primaires et secondaires. Tout en jouant avec les tirettes, rabats, roulettes, calques superposés, l'enfant intègre les couleurs et leurs associations en s'amusant. Or, il est vrai que, personnellement, je n'apprécie pas de lui lire un livre à caractère pédagogique le soir. J'aime rester dans l'imaginaire et me laisser porter, avec elle, par une belle histoire originale.
C'est donc, pour moi, un album à feuilleter en journée ; mais en ce moment, avec le beau temps, les vacances, la famille, les amis, la lecture passe un peu au second plan... De plus, elle a dépassé l'âge de l'apprentissage des couleurs. Voilà, gros mea-culpa, je me suis trompée de timing : six mois plus tôt, pour un mercredi après-midi, j'aurais eu tout bon. (Et oui, à cet âge là, ça se joue à quelques mois près !)
Dernier point : les tirettes. Je suis du genre maniaque et depuis qu'elle est toute petite, elle sait qu'il faut ranger, prendre soin de ses affaires, éviter de les perdre (même à l'école)... Et ces livres avec plein de bouts de papiers à manipuler que les enfants affectionnent tant, me font mal au cœur quand je les vois écornés, pliés, gondolés... Pourtant j'ai une fille soigneuse, mais il est déjà un peu "abîmé"... (Hou la psychorigide ! Ben houé, j'assume !)
Bref, mis à part, ça... Balthazar est un très mignon petit garçon, joliment dessiné par Caroline Fontaine-Riquier, qui se balade dans la nature, avec son ami Pépin, afin de cueillir des fleurs pour sa maman. Le soleil est voilé par un nuage qui amène la pluie et derrière lui, un superbe arc-en-ciel. La page en papier découpée qui nous montre pépin et balthazar de dos, contemplant l'arc-en-ciel est très bien faite. A partir de là, nous entrons dans le monde des couleurs qui le composent. Les couleurs primaires d'abord, le bleu, le rouge et le jaune, puis les secondaires, le vert, le violet, l'orange. (Mais qui a volé la page indigo ?)
Deux disques en plastique judicieusement superposés permettent à l'enfant de décomposer les couleurs secondaires et ma fille ne s'en prive pas, elle fait tourner les disques dans tous les sens !
Mais, comme le dit si bien Balthazar : "As-tu remarqué, Pépin, que certaines couleurs ne sont pas dans l'arc-en-ciel ?". L'occasion de découvrir le rose des flamants roses, le gris d'un jour de pluie, le blanc d'un lapin blanc... Mention spéciale pour la cape noire chauve-souris de Balthazar, que ma fille ouvre toujours en disant "qu'elle est belle !".
L'ouvrage se termine par un jeu : La roue des couleurs, qui se compose de deux roues permettant de faire correspondre un animal à sa couleur.
Les illustrations de Caroline Fontaine-Riquier sont très mignonnes, un brin surannées avec des tons pastels, ce qui les rend très attachantes.
Autant vous dire que, comme tous les enfants, ce que ma fille adore ce sont tous ces petits jeux et c'est bien le but de l'ouvrage, apprendre en s'amusant. J'avoue que c'est toujours un plaisir de voir ses grands yeux noirs s'illuminer quand elle découvre ce qui se cache derrière tous ces petits rabats, même si elle le sait déjà !
Balthazar et les couleurs de la vie et des rêves aussi
Texte de Marie-Hélène Place
Illustrations de Caroline Fontaine-Riquier
Publié en 2013 aux Édition Hatier jeunesse
Âge : A partir de 3 ans
Depuis une semaine, le soir, nous sommes bloqués sur "Balthazar et les couleurs de la vie et des rêves aussi" de Marie-Hélène Place. Tel un disque rayé, les couleurs tournent en boucle. Remarquez, c'est bien de ma faute, puisque c'est moi qui lui ai offert... Deux raisons principales à cet achat : Après en avoir tant entendu parlé, j'étais curieuse de découvrir et de lui faire découvrir ce fameux Balthazar, inspiré de la non moins célèbre méthode d'apprentissage Montessori. De plus, avec un livre à rabats et à tirettes, je savais que j'allais lui faire plaisir. (J'ose l'avouer, certains livres achetés ou empruntés à la bibliothèque me font davantage plaisir qu'à elle... là ce n'est pas le cas.)
Nous nous retrouvons donc, avec son père, à devoir lire Balthazar tous les soirs. Je vais commencer par développer ce qui me gène un peu (son père a sensiblement la même opinion) pour ensuite détailler ce qui lui plaît (et à moi aussi, ce livre a bien des qualités quand-même...).
"Balthazar et les couleurs de la vie et des rêves aussi" est un ouvrage d'apprentissage sur les couleurs primaires et secondaires. Tout en jouant avec les tirettes, rabats, roulettes, calques superposés, l'enfant intègre les couleurs et leurs associations en s'amusant. Or, il est vrai que, personnellement, je n'apprécie pas de lui lire un livre à caractère pédagogique le soir. J'aime rester dans l'imaginaire et me laisser porter, avec elle, par une belle histoire originale.
C'est donc, pour moi, un album à feuilleter en journée ; mais en ce moment, avec le beau temps, les vacances, la famille, les amis, la lecture passe un peu au second plan... De plus, elle a dépassé l'âge de l'apprentissage des couleurs. Voilà, gros mea-culpa, je me suis trompée de timing : six mois plus tôt, pour un mercredi après-midi, j'aurais eu tout bon. (Et oui, à cet âge là, ça se joue à quelques mois près !)
Dernier point : les tirettes. Je suis du genre maniaque et depuis qu'elle est toute petite, elle sait qu'il faut ranger, prendre soin de ses affaires, éviter de les perdre (même à l'école)... Et ces livres avec plein de bouts de papiers à manipuler que les enfants affectionnent tant, me font mal au cœur quand je les vois écornés, pliés, gondolés... Pourtant j'ai une fille soigneuse, mais il est déjà un peu "abîmé"... (Hou la psychorigide ! Ben houé, j'assume !)
Bref, mis à part, ça... Balthazar est un très mignon petit garçon, joliment dessiné par Caroline Fontaine-Riquier, qui se balade dans la nature, avec son ami Pépin, afin de cueillir des fleurs pour sa maman. Le soleil est voilé par un nuage qui amène la pluie et derrière lui, un superbe arc-en-ciel. La page en papier découpée qui nous montre pépin et balthazar de dos, contemplant l'arc-en-ciel est très bien faite. A partir de là, nous entrons dans le monde des couleurs qui le composent. Les couleurs primaires d'abord, le bleu, le rouge et le jaune, puis les secondaires, le vert, le violet, l'orange. (Mais qui a volé la page indigo ?)
Deux disques en plastique judicieusement superposés permettent à l'enfant de décomposer les couleurs secondaires et ma fille ne s'en prive pas, elle fait tourner les disques dans tous les sens !
Mais, comme le dit si bien Balthazar : "As-tu remarqué, Pépin, que certaines couleurs ne sont pas dans l'arc-en-ciel ?". L'occasion de découvrir le rose des flamants roses, le gris d'un jour de pluie, le blanc d'un lapin blanc... Mention spéciale pour la cape noire chauve-souris de Balthazar, que ma fille ouvre toujours en disant "qu'elle est belle !".
L'ouvrage se termine par un jeu : La roue des couleurs, qui se compose de deux roues permettant de faire correspondre un animal à sa couleur.
Les illustrations de Caroline Fontaine-Riquier sont très mignonnes, un brin surannées avec des tons pastels, ce qui les rend très attachantes.
Autant vous dire que, comme tous les enfants, ce que ma fille adore ce sont tous ces petits jeux et c'est bien le but de l'ouvrage, apprendre en s'amusant. J'avoue que c'est toujours un plaisir de voir ses grands yeux noirs s'illuminer quand elle découvre ce qui se cache derrière tous ces petits rabats, même si elle le sait déjà !
Balthazar et les couleurs de la vie et des rêves aussi
Texte de Marie-Hélène Place
Illustrations de Caroline Fontaine-Riquier
Publié en 2013 aux Édition Hatier jeunesse
Âge : A partir de 3 ans
J'ai envie de ceder à la tentation de ce petit Balthazar mais je n'est pas encore franchi le pas ...
RépondreSupprimerCoucou,
SupprimerÉcoute, je lui ai offert la version reliée, donc gros volume, avec plein de rabats, tirettes et tout, et elle adore. Comme je l'ai dit, je pense que question thématique, les couleurs, je me suis trompée, elle est un peu trop grande (3 ans et 8 mois), j'aurais dû en prendre un sur les lettres de l'alphabet.
En tout cas il est super bien fait pour amuser les enfants. N'hésite pas ;)
Un beau livre qui lui plaît encore ; et pour les tirettes, c'est bien qu'un livre vive ;-)
RépondreSupprimerBonne journée !
Tu as tout à fait raison et c'est aussi pour cela que je lui ai offert. Mais parfois ça sort tout seul "attention, tu vas le plier..." je lutte mais ma nature, un brin maniaque, reprend vite le dessus :/
SupprimerCa fait plusieurs fois que j'entends parler de ce livre et à priori il semble extra. Les animations ont l'air sympa et vraiment très ludiques mais j'avoue que je freine un peu des quatre fers car moi il ne me parle pas du tout. Je le trouve un peu triste et surtout, surtout, j'en ai marre d'entendre parler de cette fameuse méthode d'apprentissage Montessori à toutes les sauces, à croire que les enfants n'apprenaient pas les couleurs avant ça. Comme je l'ai déjà dit à Reb, ce n'est bien évidemment pas contre toi (d'ailleurs merci de nous présenter si bien de nombreux titres) mais plutôt contre la mode de cette célèbre "méthode" qui ne consiste ni plus ni moins qu'à faire attention au bien-être de son enfant. Bref, passons, une fois de plus merci à toi et vive la psychorigide attitude (je fais partie du club). :)
RépondreSupprimerCoucou,
SupprimerAucun problème, j'avais lu ta critique sur le blog de Reb.
Ce blog je l'ai créé tel un journal de bord de nos lectures. Alors il n'aurait pas été correct, envers Ly Lan, de ne pas parler de Balthazar alors qu'elle l'aime beaucoup, et nous, les parents, un peu moins.
Je n'ai aucun a priori sur la méthode Montessori que je connais peu. J'avais aussi répondu à Reb que j'avais une amie dont la fille était dans une école Montessori, que ça lui coûtait "un bras", et que je ne la trouvais pas plus éveillée que d'autres enfants...
Avec cet achat j'ai juste voulu satisfaire ma curiosité et faire plaisir à Ly Lan. Voilà qui est fait, en plus je me suis trompée de thème, comme je le dis les couleurs elle les connaît déjà. J'aurais dû prendre les lettres.
Concernant l'éducation, nous (je dis nous, car avec son père nous sommes quasiment d'accord sur tout en ce qui concerne l'éducation de Ly Lan, le reste c'est une autre affaire ;)) avons décidé qu'elle irait dans le public tous comme nous, qui nous en sommes très bien sortis. Je constate déjà les immenses progrès et acquisitions faites en petite section de maternelle. D'ailleurs je ne m'attendais pas du tout à autant d'apprentissage chez les petits (j'ai parfois été étonnée qu'on les pousse autant...) Du coup à la maison c'est jeu et c'est tout. Elle colorie en jaune alors que le modèle est vert, parfait elle développe sa créativité. elle colle les gommettes pas du tout où il faut (pas sur les murs hein^^) je m'en fiche.
Nous somme toujours étonnés quand ma belle-mère arrive (ancienne enseignante), tout devient prétexte à l'apprentissage. Il n'y a pas moins de 15 jours elle est arrivée avec un livre de coloriage sur lequel il y avait un kangourou. Première question : "c'est quoi cet animal ?", deuxième question "et tu sais dans quel pays il vit ?" Oula, nous sommes vite montés au créneau avec son père en lui disant que c'était les vacances et qu'elle aurait bien le temps d'apprendre ce qu'est l'Australie, déjà qu'elle a du mal à comprendre ce qu'est le Vietnam, pays d'origine de son père...
Enfin bref, je ne suis ni pour, ni contre la méthode Montessori. Tout ce que je sais, c'est qu'elle n'est pas pour nous. Mais je peux comprendre pourquoi elle peut convenir à certains parents/enfants.
Quant-au phénomène de mode... C'est juste une question d'actu je pense, car le livre est de 2013. Et puis, se laisser influencer, ça peut parfois avoir du bon ;)
Wahou, ça c'est de la réponse. Merci à toi d'avoir partagé ton opinion et d'avoir pris la peine d'expliquer tout ça. Bien évidemment il n'était pas question de dire que tu n'aurais pas dû parler de ce livre, bien au contraire je trouve ça très chouette que tu l'ais fait et tu sais que plus généralement je suis fan de tes publications et de ton univers. :)
SupprimerUne question existentielle que je me pose depuis un moment : Tu dors jamais toi ? ^^ 00:40 c'est pas une heure pour être derrière l'ordi ça, au dodo !!!!
SupprimerHihi, si si, ça m'arrive parfois. :)
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