Normalement ce blog n'est pas destiné à accueillir des billets d'humeur, mais là je n'ai pas pu résister...
Cette année j'ai eu droit à une fête des mères un peu particulière, grâce à qui ? Grâce à moi, tout simplement !
Samedi, journée pourrie ! Il pleut (bah oui encore...). Je propose néanmoins à la petite famille de sortir... Ly Lan râle (en ce moment, c'est son activité favorite), son père grogne... Ok je me tais, on sortira cet aprem ! J'essaie en vain d'habiller ma fille qui veut encore mettre sa jupe qui tourne et ses ballerines.
Bon, me dis-je, c'est samedi matin, ils ont envie de lézarder à la maison, je vais les laisser tranquilles et préparer le repas.
Je préviens tout le monde : après la sieste et le goûter on sort !
La sieste se passe, le réveil grommelant de ma fille ne présage rien de bon. Je tente une nouvelle fois de l'habiller... Encore la jupe ! Je dis non, "il fait trop froid, mon amour". Le côté "déjà-entendu" de ma phrase (forcément je la lui répète tous les jours en ce moment) déclenche une superbe colère. Le ton monte, je vous passe les détails du dialogue entre une fille en plein caprice et une mère excédée !
J'appelle son père pour qu'il vienne m'aider. "Je finis un truc et j'arrive". "Qui vient goûter ?" Pas de réponse. J'insiste lourdement auprès de ma fille qui arrive en traînant les pieds. Je ne peux pas forcer son père à venir goûter donc... je me tais !
J'installe Ly Lan à table avec tout ce qu'elle aime et pendant qu'elle mange en boudant, je commence à défaire le lave vaisselle. Ça ne va toujours pas, elle râle encore, il faut que je vienne l'aider, elle fait le bébé, elle ne veut pas sortir,... Son père n'arrive toujours pas, je prends sur moi !
Jusqu'au moment où... IL arrive et je ne sais même plus ce qu'ELLE a bien pu faire à ce moment précis pour me mettre dans un rage folle !
Les mots sortent de ma bouche sans que je ne les maîtrise, mes gestes s'accélèrent, je prends une cuillère pour aller la ranger dans le vaisselier en hurlant comme une fanatique qui tiendrait un couteau, et là... la chute ! Pas la chute de l'histoire, mais ma chute à moi ! Mon pied droit glisse sur le parquet, mon pied gauche essaie de maintenir l'équilibre, c'est peine perdue, il se tord sous le poids de mon corps. Cette fois-ci je ne hurle plus de colère, mais de douleur !
Il s'approche, Ly Lan pleure. Je lui dis de s'occuper de sa fille (histoire qu'elle ne soit pas traumatisée par cette vision d'horreur ;). Il va quand même me chercher des glaçons et tous les deux viennent à mon chevet regarder de plus près comment je vais. Pas trop perturbée, au final, d'avoir vu sa mère se "vautrer" lamentablement devant elle, la petite continue de manger un chocobon tout en me demandant si ça va... La réponse est NON !
Je pars m'allonger et comble d'ironie, ils décident de sortir tous les deux (ça sent la culpabilité à plein nez...) !
Heureusement dimanche arrive ! Elle se réveille et appelle son père, tous les deux complotent et arrivent à pas feutrés dans la chambre. Tout sourire (ah mon dieu, qu'il me manquait ce sourire naturel, pas feint pour obtenir quelque chose) et j'ai droit à une "bonne fête maman" enjouée. Très fière, elle me récite son poème :
Cette année j'ai eu droit à une fête des mères un peu particulière, grâce à qui ? Grâce à moi, tout simplement !
Samedi, journée pourrie ! Il pleut (bah oui encore...). Je propose néanmoins à la petite famille de sortir... Ly Lan râle (en ce moment, c'est son activité favorite), son père grogne... Ok je me tais, on sortira cet aprem ! J'essaie en vain d'habiller ma fille qui veut encore mettre sa jupe qui tourne et ses ballerines.
Bon, me dis-je, c'est samedi matin, ils ont envie de lézarder à la maison, je vais les laisser tranquilles et préparer le repas.
Je préviens tout le monde : après la sieste et le goûter on sort !
La sieste se passe, le réveil grommelant de ma fille ne présage rien de bon. Je tente une nouvelle fois de l'habiller... Encore la jupe ! Je dis non, "il fait trop froid, mon amour". Le côté "déjà-entendu" de ma phrase (forcément je la lui répète tous les jours en ce moment) déclenche une superbe colère. Le ton monte, je vous passe les détails du dialogue entre une fille en plein caprice et une mère excédée !
J'appelle son père pour qu'il vienne m'aider. "Je finis un truc et j'arrive". "Qui vient goûter ?" Pas de réponse. J'insiste lourdement auprès de ma fille qui arrive en traînant les pieds. Je ne peux pas forcer son père à venir goûter donc... je me tais !
J'installe Ly Lan à table avec tout ce qu'elle aime et pendant qu'elle mange en boudant, je commence à défaire le lave vaisselle. Ça ne va toujours pas, elle râle encore, il faut que je vienne l'aider, elle fait le bébé, elle ne veut pas sortir,... Son père n'arrive toujours pas, je prends sur moi !
Jusqu'au moment où... IL arrive et je ne sais même plus ce qu'ELLE a bien pu faire à ce moment précis pour me mettre dans un rage folle !
Les mots sortent de ma bouche sans que je ne les maîtrise, mes gestes s'accélèrent, je prends une cuillère pour aller la ranger dans le vaisselier en hurlant comme une fanatique qui tiendrait un couteau, et là... la chute ! Pas la chute de l'histoire, mais ma chute à moi ! Mon pied droit glisse sur le parquet, mon pied gauche essaie de maintenir l'équilibre, c'est peine perdue, il se tord sous le poids de mon corps. Cette fois-ci je ne hurle plus de colère, mais de douleur !
Il s'approche, Ly Lan pleure. Je lui dis de s'occuper de sa fille (histoire qu'elle ne soit pas traumatisée par cette vision d'horreur ;). Il va quand même me chercher des glaçons et tous les deux viennent à mon chevet regarder de plus près comment je vais. Pas trop perturbée, au final, d'avoir vu sa mère se "vautrer" lamentablement devant elle, la petite continue de manger un chocobon tout en me demandant si ça va... La réponse est NON !
Je pars m'allonger et comble d'ironie, ils décident de sortir tous les deux (ça sent la culpabilité à plein nez...) !
Heureusement dimanche arrive ! Elle se réveille et appelle son père, tous les deux complotent et arrivent à pas feutrés dans la chambre. Tout sourire (ah mon dieu, qu'il me manquait ce sourire naturel, pas feint pour obtenir quelque chose) et j'ai droit à une "bonne fête maman" enjouée. Très fière, elle me récite son poème :
"C'est un poème,
Il est très court,
Il est charmant,
C'est mon poème :
Je t'aime maman."
Il est très court,
Il est charmant,
C'est mon poème :
Je t'aime maman."
Son père et elle m'offrent leurs cadeaux. Elle m'a fabriqué une très jolie boite en forme de cœur avec dedans un "bonbonbisou" comme dans le livre "La provision de bisous de Zou" de Michel Gay. Il a travaillé tous les soirs pendant une dizaine de jours pour me faire un montage vidéo de nos plus beaux moments familiaux.
Elle me fait plein de câlins, me demande comment va mon pied (qui entre temps a triplé de volume !)... Le bonheur (les câlins, pas le pied hein^^). Son père va nous acheter des croissants et des gâteaux pour le midi ! Et quand je me lève pour aller prendre le petit-déjeuner, elle me tient la main pour m'accompagner. "Appuie toi sur moi maman que j'aime !"
Le midi il nous mijote un de nos plats préférés. On se régale et la bonne humeur est bien là ! Elle est tout sourire et mon cœur chavire.
En cette fête des mères un peu particulière, pendant laquelle je suis restée presque tout le temps allongée, ils se sont occupé de moi, m'ont chouchoutée et personne n'a râlé ! Monsieur a même étendu le linge ;)
Alors oui, j'ai un belle entorse avec 3 semaines de repos, oui j'ai mal quand je marche, oui j'ai raté, dimanche, la seule journée de beau temps de ce printemps pourri ; Mais j'ai eu droit à une pure journée de bonheur familial et de tranquillité, pendant laquelle bouderies, caprices, "râleries", cuisine, taches ménagères ont été remplacées par sourires, bisous, "maman je t'aime", "maman comment ça va?", bons petits plats et cadeaux ;)
Même mon médecin m'a offert une belle attelle ;) Qui dit mieux ?
Elle me fait plein de câlins, me demande comment va mon pied (qui entre temps a triplé de volume !)... Le bonheur (les câlins, pas le pied hein^^). Son père va nous acheter des croissants et des gâteaux pour le midi ! Et quand je me lève pour aller prendre le petit-déjeuner, elle me tient la main pour m'accompagner. "Appuie toi sur moi maman que j'aime !"
Le midi il nous mijote un de nos plats préférés. On se régale et la bonne humeur est bien là ! Elle est tout sourire et mon cœur chavire.
En cette fête des mères un peu particulière, pendant laquelle je suis restée presque tout le temps allongée, ils se sont occupé de moi, m'ont chouchoutée et personne n'a râlé ! Monsieur a même étendu le linge ;)
Alors oui, j'ai un belle entorse avec 3 semaines de repos, oui j'ai mal quand je marche, oui j'ai raté, dimanche, la seule journée de beau temps de ce printemps pourri ; Mais j'ai eu droit à une pure journée de bonheur familial et de tranquillité, pendant laquelle bouderies, caprices, "râleries", cuisine, taches ménagères ont été remplacées par sourires, bisous, "maman je t'aime", "maman comment ça va?", bons petits plats et cadeaux ;)
Même mon médecin m'a offert une belle attelle ;) Qui dit mieux ?
Nous avons eu le même poème! Enfin moi c'était l'année dernière lorsqu'il était en petite section. Bon rétablissement, les entorses ça fait très mal.
RépondreSupprimerOui c'est bien un poème de petite section ;)
SupprimerMerci, j'essaie de ne pas trop marcher ! Vive le télétravail !
Une attelle, on ne peut pas dessiner dessus comme un plâtre. Mais des gomettes ? Ca tiendrait des gomettes ?
RépondreSupprimerPour la jupe qui tourne, ma première avait trouvé la solution : elle la mettait par-dessus un pantalon. C'était sa mode à elle. ;)
Très jolie la petite boîte, et j'adore l'idée du montage des meilleurs moments familiaux. :)
Bon courage pour cette période d'immobilisation..
Coucou Laure :)
SupprimerEn fait, l'attelle je la mets pas trop, elle rentre pas dans mes chaussures :p Mais effectivement j'avais pas pensé aux gommettes !
La jupe, j'ai tout essayé, pantalon, legging assorti, collants, rien n'y fait. Elle veut la mettre sans rien dessous. Et quand elle a décidé quelque chose, ben... c'est mort :/
Merci pour tes encouragement, mais j'arrive pas trop à rester immobile ! A bientôt ;)
Oh la la... Bon rétablissement ! J'espère que tu ne souffres pas trop.
RépondreSupprimerMerci c'est gentil. Ça va mieux, j'essaie de m'allonger dès que je peux ;) Par contre mon pied est d'un très joli bleu violacé, idéal pour commencer à mettre des sandales :p
SupprimerTu m'as trop faire rire :) !!! Merci pour ce bon moment de rigolade (même si c'est pas drôle mais ta façon d'écrire est excellente). Remet toi vite de ton entorse !!!
RépondreSupprimerPS : Ma nièce aussi ne s'habille jamais comme il faut. Elle a passé l'hiver sans chaussettes (dans des bottes fourrées). Elle est têtue comme une mule.
Faut absolument qu'elles se rencontrent ! Deux mules qui jouent ensemble ça doit donner niveau ambiance ;)
SupprimerMerci pour l'entorse, ça va déjà bien mieux !
Et cette entorse du coup ? Çà va mieux ?
RépondreSupprimerEn tout cas en voilà une histoire qui finit bien ♥
Ça va beaucoup mieux ! Je ne cours pas encore comme une gazelle mais ça ne saurait tarder ;)
Supprimer